Ce cri,
cette flambeur essoufflée
le soleil est bien bas
bien trop bas
pour lui donner quelconque utilité
ce souffle
ce cri froid
mon ombre reste au seuil
qu'irait-elle faire là bas
tout là bas
ce froid
cette respiration arrachée
le fil, son cours, ce naufrage
les couleurs sont estompées
tant estompées
cet arrachement
cet écho souterrain
les silhouettes me sont distinctes
les idées, le rouge, tout se tarit
se tarit silencieusement
reprogrammer
reprogrammer
reprogrammer
rejeter ce système erroné
reprogrammer
et les laisser
comme je le fis tout autant
au mieux
violemment, paisiblement
qu'importe
au mieux
au mieux
au moins
au mieux.
mercredi 7 juin 2017
vendredi 2 juin 2017
À larmes égales
Brillantes
Fondantes
Sèches ou glissantes
Qu'importe pourvu que les larmes coulent
Coulent et coulent encore
Comme autant de papillons égarés
Dispersés
Profonde est la blessure
L'infinie brisure
Vestige de tes rêves sans arme
D'où partent une à une tes larmes
Où résonne l'alarme
Cette blessure sans nom
Sans mot sans histoire
Souffle court
Urgence de chaque geste
Chaque minute tu cours
Tu pars les larmes restent
Souffle d'un jour
Peine du lendemain
De ces jours sans amour
Alors pleure
Pleure encore bordel
Fais sortir ces idées noires
Fouille dans ces larmes
Pleure jusqu'à plus rien jusqu'à la fin
Et vois dans ce miroir
L'écho de cette fleur d'un soir
Auteur : Nairolf
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