Sous tes yeux un tableau coloré
Un regard de côté un sourire
Une envie de tout lui dire
Un clin d'œil rien de plus
Le bus est arrivé
Un matin comme un autre
Un nuage ou deux tout au plus
Deux inconnus côte à côte
Mal à l'aise se tordent les mains
S'ignorent amoureusement
Comme si de rien n'était
Comme absorbé dans tes pensées
Tu vois sans regarder
Tout ce qui vit tout ce qui meurt
Fugaces interstices de conscience collective
Auteur : Nairolf
samedi 30 mars 2013
mercredi 20 mars 2013
Au clair de l'autre
Au clair de lune
De nos envies
De nos oublis
Soupçons de mirages aériens
Une larme irréelle coule entre les cimes enivrées
Un rien plus tard une illusion si paisible
Au clair de lune
De nos ailleurs
De nos erreurs
L'écho d'un rêve lointain
Image immaculée
Un sourire au coin de tes lèvres
Au clair de lune
De nos extases
De nos emphases
Quelques gestes apaisés
Des formes inconnues qui se dessinent
Le long de tes rides
Au clair de lune
De nos j'y-ai-cru
De nos je-ne-sais-plus
D'infimes battements de cils
Résurgences inattendues
De nos amours perdues
De l'une à l'un
De l'âme au cœur brillant apôtre
Quand tout s'éteint quand tout s'étreint
Au clair de l'autre
De nos envies
De nos oublis
Soupçons de mirages aériens
Une larme irréelle coule entre les cimes enivrées
Un rien plus tard une illusion si paisible
Au clair de lune
De nos ailleurs
De nos erreurs
L'écho d'un rêve lointain
Image immaculée
Un sourire au coin de tes lèvres
Au clair de lune
De nos extases
De nos emphases
Quelques gestes apaisés
Des formes inconnues qui se dessinent
Le long de tes rides
Au clair de lune
De nos j'y-ai-cru
De nos je-ne-sais-plus
D'infimes battements de cils
Résurgences inattendues
De nos amours perdues
De l'une à l'un
De l'âme au cœur brillant apôtre
Quand tout s'éteint quand tout s'étreint
Au clair de l'autre
vendredi 15 mars 2013
Regards croisés
Le soleil ruissellait à travers les vitraux
Sur le sol fleurissait un kaléidoscope
Quand sur le jour j’ai repoussé la porte
La pierre vivante se parait de joyaux
La fraicheur des lieux confine au repos
Les murs renvoient des pensées de toutes sortes
La musicalité des couleurs transporte
Très haut la clarté mélodieuse des échos
Son fin sourire m’accueille comme un cadeau
Du fond des âges son regard vif m’exhorte
A m’approcher pour la contempler à nouveau
La Dame aux longs cils n’est pas vraiment morte
Son visage sculpté murmure encore ces mots
Que la main de l’artiste a su rendre si beaux
Auteur : Daphné
lundi 11 mars 2013
Un peu chaque jour
Que n'ai je fait
Ou qu'ai je oublié
Pour subir ces heures aveuglées
Pour faire comme si rien n'avait été
Pour mourir un peu chaque jour
Au fond du néant toujours chercher
Espérer encore peut-être
Laisser quelques plumes et deux ou trois idées noires
Dans cette lutte sans merci
Pour exister un peu chaque jour
Que reste-t-il de nos baisers
Combien de gestes oubliés
Et de mouroirs pour nos ailes coupées
Et de miroirs qui pleurent nos regrets
A l'idée d'aimer un peu chaque jour
Que prédire et que rêver
Quand tout est rendez-vous
Quotidien suranné et vitres brisées
Quand hasard et coïncidences
S'effacent un peu chaque jour
Un peu chaque jour
Un peu plus chaque jour
Auteur : Nairolf
Ou qu'ai je oublié
Pour subir ces heures aveuglées
Pour faire comme si rien n'avait été
Pour mourir un peu chaque jour
Au fond du néant toujours chercher
Espérer encore peut-être
Laisser quelques plumes et deux ou trois idées noires
Dans cette lutte sans merci
Pour exister un peu chaque jour
Que reste-t-il de nos baisers
Combien de gestes oubliés
Et de mouroirs pour nos ailes coupées
Et de miroirs qui pleurent nos regrets
A l'idée d'aimer un peu chaque jour
Que prédire et que rêver
Quand tout est rendez-vous
Quotidien suranné et vitres brisées
Quand hasard et coïncidences
S'effacent un peu chaque jour
Un peu chaque jour
Un peu plus chaque jour
Auteur : Nairolf
mercredi 6 mars 2013
En suspension...
La neige qui tombe éclaire le monde
D'une grâce aérienne qui recompose
En silence l'ordonnance des choses,
Pour mieux les sublimer à chaque seconde.
Tendrement, elle casse, elle brutalise
Le cours rectiligne de nos existences.
Son souffle léger rythme l'évidence
De cette paix que le froid immortalise.
Plus rien pour enlaidir, plus rien pour étourdir,
Juste cette respiration hivernale
Dont la blancheur irrésistible attire
En d'autres lieux, tout près de ces étoiles
Qu'en nos vies le ciel sème à profusion
Comme autant de points de suspension...
Auteur : Daphné
D'une grâce aérienne qui recompose
En silence l'ordonnance des choses,
Pour mieux les sublimer à chaque seconde.
Tendrement, elle casse, elle brutalise
Le cours rectiligne de nos existences.
Son souffle léger rythme l'évidence
De cette paix que le froid immortalise.
Plus rien pour enlaidir, plus rien pour étourdir,
Juste cette respiration hivernale
Dont la blancheur irrésistible attire
En d'autres lieux, tout près de ces étoiles
Qu'en nos vies le ciel sème à profusion
Comme autant de points de suspension...
Auteur : Daphné
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