mercredi 19 octobre 2011

Le chant des oubliés

Tu fermes les yeux
Si souvent
Les ombres argentées reviennent
Leurs reflets te sidèrent
Et tu te fonds dans leurs noirceurs

Tu poses tes idées sur ces ailleurs
Qui t'attirent
Tu vibres de ces dangers
De ces gouffres qui résonnent
Et tu cries au delà des limites

Tu cherches à oublier que tu ne fais rien
Presque rien
Comme si tes incantations
Pouvaient te porter vers un soleil
Aux rayons laborieux

Tu bois quelques verres
Un peu trop
Juste assez pour voir les choses autrement
Leur redonner du relief
Et tu reprends un verre

Tu sens venir la fin
C'est un début
Tes rêves ont du mal à fleurir
Ils existent pourtant
Et sans cesse ils luttent

Il t'arrive parfois d'être heureux
Sans le savoir
Des instants où tu oublies
Qu'il y a du vide tout autour
Et que tu cherches la lumière

Des instants où tu t'oublies

Auteur : Nairolf

1 commentaire:

Sulpiride a dit…

la vie est chaque jour une fin puisque le jour s'arrête et la vie n'est-elle pas à la fin de chacun de nos écrits ne sommes nous pas vivant lorsque l'on écrit ou ne vivons-nous pas une sorte de résurrection à chaque début du prochain..... alors les instants ou l'on s'oublie ne sont-ils pas dans nos cauchemars puisque nous écrivons nos vies rêvées comme celle des anges....

Bisous doux